Je n’aime pas les ciels vides.
Ces étendues bleues, uniformes, sans aspérité. Elles me laissent indifférent. Ce que j’aime, ce sont les ciels qui bougent. Ceux où les nuages dessinent des formes impossibles. Où la lumière joue à apparaître et disparaître. Où quelque chose se passe, là-haut, au-dessus de nos têtes.
Cette série est née de ce constat simple : les ciels racontent des histoires. Il suffit de lever les yeux. De prendre le temps de regarder.
Il y a ce matin sur les crêtes vosgiennes. Le soleil qui se lève, et sa lumière, impossible à décrire avec des mots, qui descend du ciel pour aller illuminer la vallée. En contrebas, une mer de nuages. Ce jour-là, j’ai eu l’impression d’assister à quelque chose de sacré. Un spectacle offert par la nature à qui osera se lever assez tôt pour le mériter.
Il y a ce ciel de feu, aussi. Un matin où les nuages avaient pris les couleurs de l’aube. Orange, rose, rouge. La forêt de sapins se dessinait en ombre chinoise, silencieuse. J’étais seul, debout dans le froid, à regarder le monde s’embraser doucement.
Et puis il y a ces moments plus doux. Un oiseau qui prend son envol dans un ciel pastel. Une silhouette sur des rochers, découpée sur l’horizon. Un cheval et sa cavalière dans l’océan, sous des nuages chargés de lumière.
Chaque image de cette série est une invitation. À lever les yeux. À s’évader. À laisser l’imagination prendre le relais.
Parce que les ciels qui vivent nous emportent vers un ailleurs. Un endroit où tout devient possible. Où le temps s’arrête pour laisser place au beau. Où les rêves ont leur place.
Je ne cherche pas à capturer le ciel parfait. Je cherche celui qui me parle. Celui qui raconte quelque chose. Et quand je le trouve, je reste là, immobile, à regarder avec mes yeux d’enfant.
Ces histoires de ciel, je vous les partage ici. Parce qu’elles méritent d’exister au-delà de l’instant où je les ai vécues.
J’aime beaucoup vos photos.
Merci beaucoup, ça me touche. Ces ciels-là m’ont particulièrement parlé, content qu’ils vous parlent aussi.