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Pérégrinations

Il y a des périodes où je ressens le besoin de sortir plus souvent, de respirer plus loin, de prendre le temps d’écouter vraiment… C’est ce qui se passe depuis quelques semaines : je pars à la rencontre de ces lieux où la nature et le temps semblent s’accorder à l’infini, là où tout s’arrête, là d’où je ne redescendrais jamais…

L’appel Vosges

Les crêtes sont une étape incontournable. Là-haut, les vents sculptent les paysages, les lumières jouent à se cacher entre les plis des reliefs. Soudain il vient éclairer la roche ou les dernières neiges, les enflammant de la couleur du soleil levant. Mais les Vosges ne se résument pas à ces paysages « des hauts ».

Les forêts, mystérieuses, offrent des moments incroyables, lorsque la brume décide de venir leur apporter cette part de magie qui émerveille le regard et font s’évader l’esprit. Le monde de brumes, que j’aime presque autant que le monde blanc de l’hiver (je ne vous explique même pas quand neige et brume viennent décorer les forêts…)

À hauteur d’herbe

Mais ce sont parfois les choses les plus discrètes qui frappent le plus fort. Une branche solitaire, une fleur rare comme l’anémone pulsatille, malheureusement de plus en plus rare, se réveillant sous la rosée, peut aussi arrêter le temps. Il y a même parfois des « oh ! » de surprise qui accompagnent ces découvertes, mettant ainsi un son sur la chance que j’ai de voir tout ce que la nature offre à notre regard…

Premières brimbelles & murmures de l’enfance

Sur les hauteurs ou au détour d’un talus, les premières brimbelles font leur apparition. Dans les Vosges, elles ont ce petit nom tendre qui sent bon les souvenirs d’enfance. Les myrtilles brimbelles ici ne sont pas des fruits, ce sont des souvenirs, et l’espoir de futurs moments en forêts.

Friches et fantômes urbains

Et puis, il y a eu aussi l’urbain. L’abandonné. Une vieille usine, figée entre deux époques, où les murs sont devenus galeries à ciel ouvert. Les tags y racontent des histoires. Là aussi, la lumière trouve son chemin. Elle rebondit sur les piliers de béton, s’insinue dans les vitres cassées. Même là, le remarquable surgit.


J’essaie de transmettre toutes ces sensations dans mes photos, pour qu’en les regardant, vous puissiez aussi entendre aussi le vent, les oiseaux, ou juste le silence. Si certaines de ces atmosphères résonnent en vous, peut-être aurez-vous envie de prolonger ce voyage chez vous. Une sélection de ces images est disponible en tirages d’art, soigneusement réalisés. Mais plus que des objets, ce sont des instants à suspendre sur vos murs, pour continuer à rêver, même les jours gris.

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1 Commenter
  1. Angéline

    Belle série, entre ville et sommets, entre nature et design urbain

Un commentaire c'est comme une balade en forêt : c'est toujours agréable

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